DISPARITION : Joseph Pommereul : une vie d'engagements dans le Coglais

Président de l'association du Coglais pendant dix ans, Joseph Pommereul laissera le souvenir d'un homme d'engagements coopératifs, très attaché à sa région d'origine.

Une grande figure du Coglais s’est éteinte lundi 25 mars, à Maen Roch : Joseph Pommereul.

Joseph Pommereul était né en 1936, à La Selle-en-Coglès (Les Portes du Coglais).

Dès 1938 la famille s’installa dans la ferme du Rocher Portail, dans la commune voisine de Saint-Brice-en-Coglès (Maen Roch). Parmi les souvenirs marquants de ses premières années tout près du château, Joseph Pommereul évoquait souvent l’occupation du Rocher Portail par les soldats allemands, puis par des religieuses malouines. Il n’oubliait pas non plus avoir vu dans le château le tournage du film Les Chouans, avec Jean Marais, alors qu’il avait dix ans…

La plus importante CUMA du département

Tout d’abord aide familial, Joseph Pommereul reprit la ferme du Rocher Portail en 1963. Agriculteur engagé, il fut dès ses 19 ans membre de  l’association des Jeunes Agriculteurs, présent aussi à la création de la coopérative d’utilisation du matériel agricole (CUMA) La Moissonneuse Batteuse dès 1961, puis de la CUMA l’Avenir Briçois qu’il présida de 1978 à 1995. A l’époque l’Avenir briçois était la CUMA la plus importante du département.

Un gite pour cavaliers au Rocher Portail

Joseph et son épouse Odette Pommereul innovèrent aussi dans le domaine du tourisme. Ils ouvrirent au Rocher Portail dès 1975 des gites pour les cavaliers reliant le Mont-Saint-Michel à Fougères, en partenariat avec la ferme équestre de Chênedet.  « Le Rocher Portail fut le premier gite d’étape breton labellisé par l’ABRI », se souvient leur fils Pascal. 

Dix ans président de l’Association du Coglais

Joseph Pommereul s’était aussi impliqué très tôt dans l’Association du Coglais, pour en devenir le président de de 2000 à 2010, avec un intérêt marqué pour la vie culturelle.

Il initia par exemple les Pleins feux sur les villages, des spectacles alliant mémoire locale, théâtre et musique.

Joseph Pommereul, ici aux côtés de son épouse Odette, avait été fait citoyen d'honneur de Maen Roch en 2019. La médaille de la ville lui avait été remise par Bernard Serrand (à gauche). ©Chronique républicaine

Par Hervé Pittoni

La Chronique Républicaine.

édition du 28 mars 2024

Maen Roch

CYCLOTOURISME : La Régalante fait une “étape poétique” à Maen Roch

Un périple de 275 km entre le Mont Saint-Michel et Nantes, avec étape à Maen Roch.

La nouvelle véloroute La Régalante a été inaugurée le samedi 23 mars. Elle traverse trois régions, la Normandie, la Bretagne et les Pays de Loire. Les cyclistes sont partis du Mont Saint-Michel et ont

fait une halte à Val Couesnon, au quartier de La Loisance, le temps d’échanger les fanions et de marquer le changement de département. Le groupe est reparti gonflé de quelques valaisiens pour filer vers Maen Roch. La pluie s’est alors invitée.

À Maen Roch, commune étape, de nombreuses personnes attendaient la trentaine de cyclistes. Ils ont été accueillis par l’école de musique Jeanne Morel. Les Ramaougeries de Pommé avaient préparé un succulent buffet, le pommé accompagnait comme il se doit chaque toast. Le foodtruck des Locos proposait ses galettes et ses crêpes. Rien de surprenant sur cette Régalante qui porte bien son nom et traverse des communes riches de leur patrimoine historique, culturelle et culinaire.

Une région ouverte sur le tourisme

Les élus de Maen Roch, de la Communauté de Communes, du Département, Sébastien Guéret, président du comité d’itinéraire et l’influenceur Julien Audigier étaient présents. Le traditionnel ruban a été coupé lors de l’inauguration de cette portion de véloroute.

L’Étape poétique… pour un Village en poésie

Christian Hubert, président de Couesnon Marches de Bretagne a expliqué « out d’abord, c’est un projet collaboratif entre trois territoires. Il permettra de développer le tourisme, l’économie locale, de relier les différentes communes traversées ».

« Une promesse de dépaysement » assure Thomas Janvier, maire de Maen Roch. Cette aire est d’abord un bâtiment exemplaire avec un impact environnemental léger. Cet espace doit vivre, la satisfaction des usagers sera suivie, le lieu doit correspondre aux besoins des usagers.

Un projet initié depuis 2021 auquel ont collaboré Pascale Tazartez, adjointe au maire de Maen Roch et Véronique Guillet, conseillère municipale.

25 € la nuit

L’aire d’accueil offre sept couchages en dur, dont un pour personne à mobilité réduite, et un emplacement pour cinq tentes. Les cyclotouristes trouveront sur ce lieu de repos (sanitaires, douches, espace cuisine, une table avec bancs, des casiers, une borne de réparation). La nuitée en cabane est au tarif de 25 € et de 10 € avec une tente.

Le cortège a repris la route en direction de Fougères avec un passage de drapeau à La Barrière de l’Étoile, en Lécousse. Christian Hubert et Thomas Janvier étaient sur la ligne de départ. La Régalante sera inaugurée lors de l’arrivée du drapeau à Nantes, ce lundi 1er avril… et ce n’est pas un poisson d'avril.

Les élus de Couesnon Marches de Bretagne inaugurent la Régalante, entouré de Sébastien Guéret, président du comité d’itinéraire et conseiller départemental et d’Emmanuelle Rousset, conseillère départementale. b.breux

L’aire de cyclotourisme de Maen Roch est baptisée l’Etape poétique. b.breux

La Chronique Républicaine.

Édition du 28 mars 2024

Saint Germain en Coglès

ENVIRONNEMENT : Les arbres fruitiers (et leur taille) intéressent de plus en plus

Cette formation  a été mise en place par la communauté Couesnon Marches de Bretagne, une soixantaine de personnes on été intéressées et ont fait le déplacement depuis les départements voisins pour suivre cet atelier proposé par Jean-François Aubert.

Un atelier de formation pour apprendre à tailler les arbres fruitiers a réuni une soixantaine de personnes, à l'arborétum d'arbres fruitiers plantés il y a trois ans sur une  parcelle de terrain communal, route de Montours, par le service technique et les jeunes du CMJ de Saint-Germain-en-Coglès.

Taille régulière, meilleure santé

L' atelier a été mis en place par la communauté Couesnon-Marches de Bretagne représentée par Henri-Pierre Rouault, en charge de l'adaptation climatique du développement territorial et de l'agroécologie.

Jean-François Aubert, ancien président des Mordus de la pomme, a animé la séance de taille des fruitiers. Il s'est déplacé sur les différents fruitiers avec ses outils, sécateur, scie... et en fonction de leur forme, il a expliqué « qu'il était nécessaire de couper les branches les plus grosses régulièrement pour ne laisser que trois branches, afin de former une charpente solide en forme de trépied. Une taille régulière stimule la croissance du fruitier, il en résulte une meilleure santé et des fruits de qualité », a commenté Jean-François Aubert.

Henri-Pierre Rouault s'est inquiété du dérèglement climatique, 30 % de la vie a disparu dans le sud de la France, c'est pourquoi nous devons nous adapter.

Un conservatoire de poiriers ?

«  Nous avons une forte demande de plantation de fruitiers, poiriers, cerisiers, abricotiers, pêchers et même de vigne. La réflexion a été de se dire comment on allait accompagner cette forte demande. Nous avons décidé de proposer des animations sur la taille d'entretien sur tout le territoire de la communauté de communes. Nous lancerons très prochainement une opération sur le greffage des arbres fruitiers »,  explique Henri-Pierre Rouault.

« Très prochainement nous allons démarrer l'inventaire de tous les poiriers dans le Pays de Fougères, avec le Pôle fruitier de Bretagne. L'objectif est de créer un verger conservateur des poires, 60 variétés vont être implantées  sur des parcelles le long de l'autoroute d'ici 2025. » 

par  • Régine Rêteux

La Chronique Républicaine.

Édition du 29 février 2024

Saint Germain en Coglès

Succès pour l’opération de taille d’arbres fruitiers

Samedi, une soixantaine de personnes souhaitant apprendre à maîtriser la taille de formation des arbres fruitiers ont investi l’arboretum communal.

Samedi après-midi, à l’initiative de la communauté de communes Couesnon-Marches de Bretagne, une soixantaine de personnes souhaitant apprendre à maîtriser la taille de formation des arbres fruitiers et de curieux ont investi l’arboretum communal, près du cimetière de la commune.

Ce verger partagé, implanté en 2020 en collaboration avec le Conseil municipal des jeunes, a été financé par Christophe Lévêque, gérant de la supérette Coccimarket. Il renferme une trentaine de fruitiers de variétés anciennes et locales : pommiers, poiriers, pruniers, cerisiers et kakis. Le récent atelier dédié à la taille de formation des arbres fruitiers était animé par Jean-François Aubert, pomologue, ancien président de l’association Les Mordus de la pomme et membre des Ramaougeries de pommé.

« Je suis sollicité par des particuliers »

À l’aide d’une scie pour couper les grosses sections ou d’une lame de sécateur, le spécialiste, peu avare de conseils avisés et de gestes démonstratifs à l’appui, s’évertue à la limitation du développement végétatif de l’arbre, au profit de sa fructification.

 La taille a une influence sur la forme que prendra l’arbre. Elle favorise sa résistance au vent et l’aération du cœur de l’arbre. L’air circule alors mieux, ce qui permet de diminuer le risque d’apparition de mousse ou le développement de parasites et de maladies ​, détaille le spécialiste qui annonce un délai de trois à cinq ans avant de procéder à la cueillette des premiers fruits.

Ouest France.

23 février 2024

La taille a une influence sur la forme que prendra l’arbre. Elle favorise sa résistance au vent et l’aération du cœur de l’arbre. L’air circule alors mieux, ce qui permet de diminuer le risque d’apparition de mousse ou le développement de parasites et de maladies ​, détaille le spécialiste qui annonce un délai de trois à cinq ans avant de procéder à la cueillette des premiers fruits.

Henri-Pierre Rouault, en charge de la transition écologique et du développement territorial à la communauté de communes de Couesnon-Marches de Bretagne constate depuis quelques années un engouement porté pour les arbres fruitiers de la part des particuliers, mais également par les collectivités et les entreprises.

« Accompagner et former des personnes »

 Je suis régulièrement sollicité par des particuliers qui veulent planter des arbres fruitiers chez eux. Nous avons entamé une réflexion au niveau de Couesnon-Marches de Bretagne pour définir comment accompagner et former des personnes avec la mise en place d’ateliers dédiés à la taille et bientôt au greffage .

Face au changement climatique qui s’opère inexorablement, certaines variétés vont disparaître au profit de variétés adaptées. 

Dans quelques semaines en collaboration avec le pôle fruitier de Bretagne, nous démarrons un inventaire des différentes variétés de poiriers implantées dans le pays de Fougères. In fine, l’objectif serait de créer un verger conservatoire de 60 variétés de poiriers implanté sur des parcelles, le long de l’autoroute A84 , annonce le technicien.

Fougères

TERROIR : Ils ont ramaougé sur le marché de Fougères

Pour la quatrième année consécutive, l’association des Ramaougeries de pommé était présente samedi 25 novembre et samedi 9 décembre sur le marché de Fougères.

Elle a fait des ventes et des démonstrations de cuisson traditionnelle du pommé. Celle-ci se déroule dans un grand chaudron en cuivre, localement appelé « pèle », qui est posé sur une chaudière au bois. Tout en tournant constamment, en « ramaougeant » avec un « ribot » en gallo, la pâte de pomme cuit et se concentre lentement pendant 24 heures pour devenir pommé. Cette démonstration pratique a conduit de nombreux passants à s’arrêter pour échanger avec les membres de l’association sur l’histoire et la fabrication traditionnelle du produit et pour goûter ce pur concentré de pomme, constitué uniquement de jus et de chair de pommes à cidre locales. De nombreuses personnes sont également reparties avec quelques pots dans leurs cabas de ce produit de fabrication typiquement locale, enracinée dans le secteur de la vallée du Couesnon, en Haute Bretagne.

Autrefois appelé aussi « beurre du pauvre » en temps de disettes, le pommé se déguste et se cuisine aujourd’hui de multiples façons : en tartines ou en toasts bien sûr, mais aussi avec des viandes ou du poisson, des coquilles Saint-Jacques, une galette-saucisse… et encore en desserts. « Constitué uniquement de pommes, le pommé est un ingrédient naturel sans sucre ajouté, il est donc excellent pour la santé », assure l’association qui conseille, pour en savoir plus sur son utilisation, de consulter son site Internet (lesramaougeries.fr) où sont proposées de nombreuses idées de recettes qui pourront être testées avant les fêtes.

La Chronique Républicaine.

Édition du 14 décembre 2023

Sens de Bretagne

BROCOLI : Le café associatif a fabriqué son pommé

Le week-end du 2 décembre, à tour de rôle, les bénévoles « ramaougeurs » de Brocoli ont remué avec les « ribots » (pelles en bois) dans les « péles » (récipients en cuivre). Ils ont en effet préparé le premier pommé du café associatif de Sens.

4 pressées de pommes à cidre ont permis d’obtenir 220 litres de jus de pomme, chauffé à ébullition et dans lequel les ramaougeurs ont progressivement incorporé, sans cesser de remuer, des tranches de pommes de table.

Une après-midi et une nuit plus tard, ils ont rempli 250 petits pots de pommé, bien onctueux et bien goûteux, et quelque 70 pots de gelée de pommes.

Pendant ce temps, dans le café associatif Brocoli, place à la musique, avec les chorales de l’école de musique de l’Illet et l’atelier vocal de Saint-Germain, puis le groupe La Marmite, le duo N’Eus Forzh et l’orchestre La Roulotte.

La Chronique Républicaine.

Édition du 14 décembre 2023

Laignelet

INITIATIVE : ils ont ramaougé pour les touristes

La 3e édition des Ramaougeries de pommé a permis de remplir environ 800 pots qui seront distribués aux des utilisateurs des gîtes du territoire.

Depuis 2012, les propriétaires de gîtes de la centrale de réservation de l’Office de tourisme de Fougères (Ille-et-Vilaine) offrent à leurs clients un sac-cabas contenant de la documentation touristique.

Afin d’offrir un accueil personnalisé et authentique, les propriétaires de gîtes ont décidé de fabriquer eux-mêmes le pommé offert aux touristes.

Ils se sont organisés et avec l’aide de l’OT Destination Fougères, les 3e Ramaougeries de pommé ont pu se dérouler samedi 18 novembre chez les propriétaires du gîte La clé des oiseaux de Jean-Yves et Marie-Annick Rossignol au lieu-dit La Touche Piaudais à Laignelet.

Surveiller la cuisson sans jamais cesser de remuer

Sous la conduite d’Henri-Pierre Rouault de l’association Les Ramaougeries de pommé, une vingtaine de propriétaires de gîtes et une équipe de l’Office de tourisme de Fougères se sont relayés toute la journée pour ramaouger et faire le remplissage d’environ 800 pots de 125 gr chacun de pommé.

Nous avons commencé hier à précuire les pommes car il faut environ 24 heures de cuisson. Pour ce pommé, nous avons sélectionné trois variétés de pommes en fonction des choix du client, la dous moën, la judor et la kermerrien. Il faut constamment surveiller la cuisson sans jamais cesser de remuer avec le ribot de crainte que le mélange n’attache au fond de la pèle, c’est pourquoi nous sommes nombreux mobilisés pour ramaouger. 

Henri-Pierre Rouault, le chef d’orchestre de cette journée

Du pommé, même dans les cuisines de l’Elysée

Chaque pot rempli portera une étiquette spécialement conçue à l’occasion, dont la marque conjugue identité et authenticité l’Absolument pommé Made in Pays de Fougères.

« Le pommé, surnommé pendant la guerre le beurre du pauvre a désormais conquis ses lettres de noblesse. Produit de luxe par excellence, le pommé s’accommode aussi bien avec un plat salé ou en dessert, il est désormais présent dans de nombreuses crêperies et tables gastronomiques et même dans les cuisines de l’Elysée », précise Henri-Pierre Rouault.

Cette opération s’inscrit dans une double volonté. Pour les visiteurs accueillis, la remise d’un sac-cabas est l’assurance d’un accueil bienveillant et très humain et un petit souvenir à rapporter de son séjour en Pays de Fougères.

Catherine Rimpot, de l’Office de tourisme

La Chronique Républicaine.

Édition du 23 novembre 2023

Val-Couesnon Tremblay

POMME : Première Ramaougerie réussie pour la nouvelle association

Le pommé de Tremblay, près de Fougères (Ille-et-Vilaine), organisait pour la première fois la traditionnelle Ramaougerie. Trois pelles de pommé ont été préparées sans aucune pause.

L’événement n’avait pas eu lieu depuis deux ans. A Tremblay, en Val-Couesnon, près de Fougères (Ille-et-Vilaine), la 49e édition de la Ramaougerie s’est tenue ce week-end des 28 et 29 octobre, organisée par la nouvelle association Le pommé de Tremblay.

Cette dernière dépendait auparavant de l’Ogec, mais s’en est détachée au mois de juin. « Ça devenait compliqué au niveau de la gestion des comptes », explique Noémie Mouazé, présidente. L’association versera néanmoins une partie de ses bénéfices aux écoles du RPI Saint-Ouen/Tremblay.

2,5 tonnes de pommes

Dès jeudi après-midi, les bénévoles se sont retrouvés pour peler les quatre cent cinquante kilos de pommes. Deux tonnes de pommes à cidre ont également été nécessaires pour le jus.

La cuisson a commencé vendredi à 16 heures. Elle s’est terminée à 18 heures, le dimanche. Le tout sans aucune pause, y compris la nuit.

Au cours du week-end, trois pelles ont été préparées, sachant qu’une pelle contient 150 litres. Et 24 heures de ramaougeage (réduction sur le feu) sont nécessaires en utilisant le ribot, afin d’obtenir le fameux nectar.

Autour de la pelle, on discute, on chante, on se raconte des histoires du temps d’avant. Il faut bien tenir compagnie au ramaougeur.

Le précieux pommé qui en résulte accompagne délicieusement les plats, les desserts : canards, boudins, galettes. Il est très apprécié de grands chefs.

350 personnes

Samedi soir, le repas champêtre et dansant, avec l’orchestre LNA, affichait complet dans la salle multiactivtés de Tremblay. « Trois cent cinquante personnes ont assisté à la soirée, une belle réussite pour cette première », se réjouit la présidente.

Les festivités ont repris à 14 heures le dimanche avec le fest-deiz, animé par deux groupes : Trio des Champs et les Musiciens du Grand Staobin. Des crêpes avaient été confectionnées par les bénévoles et on pouvait acheter le précieux pommé, déjà mis en pot, une tradition du pays gallo.

L’an prochain, grande date : la Ramaougerie de Tremblay fêtera ses cinquante ans.

Il nécessaire de ramouager sans s’arrêter, pendant 24 heures, afin de préparer le pommé. ©La Chronique Républicaine

La Chronique Républicaine.

Édition du 2 novembre 2023

Le fest-deiz du dimanche à la salle multiactivités de Tremblay. ©La Chronique Républicaine

Maen Roch

RENDEZ-VOUS : Mardi 7 novembre, partage intergénérationnel autour du pommé

Les saveurs automnales s’apprêtent à envahir les couloirs de l’Ehpad Les Hameaux du Coglais, mardi 7 novembre prochain, à l’occasion de leur traditionnelle fête du pommé. Cet événement tant attendu, baptisé la ramaougerie des Hameaux, est une célébration qui réunit résidents, bénévoles de l’association Au Fil du Temps et amoureux des délices d’antan.

Au programme de cette journée riche en saveurs et en animations, les visiteurs auront la possibilité de déguster et d’acheter du pommé, ainsi que des confitures maison aux saveurs variées. Des airs de musique traditionnelle accompagneront cette fête avec des accordéonistes diatoniques et la présence du groupe dansant folklorique Felger Bro Galou. Pour les plus affamés, un stand de restauration proposera des crêpes, des gâteaux, des boissons fraîches et chaudes, et bien sûr, une démonstration de la cuisson de deux grandes poêlées fumantes.

Plus qu’une simple tradition culinaire, la fête du pommé des résidents est un moment de « partage intergénérationnel et de convivialité où les résidents de l’EHPAD Les Hameaux du Coglais et les bénévoles de l’association Au Fil du Temps offrent un aperçu vivant de la richesse de notre patrimoine gustatif », dont se réjouit à l’avance Jacques Morel, animateur socio-culturel de l’effervescence qui s’apprête à traverser les couloirs de l'établissement.

Mardi 7 novembre, de 14h à 17 h, ramaougerie des Hameaux du Coglais au 5 rue Victor Roussin à Saint Brice en Coglès (Maen Roch). Accès libre et gratuit, ouvert à tous, possibilité de venir le matin pour voir les cuissons.

Contact : 02 99 98 68 43 (Jacques Morel) ou j.morel@chmb.fr

La Chronique Républicaine.

Édition du 2 novembre 2023

Pour les Ramaougeries, le chemin vers l'AOP pommé est encore long

L’association Les Ramaougeries rêve d’obtenir une appellation d’origine protégée pour le pommé. Des contacts sont entretenus avec l’Institut national, qui a récemment rendu ses premières conclusions en demandant à l’association de l’enrichir sensiblement.

« Nous avons effectivement beaucoup de choses à revoir, pour ce qui concerne la transformation, la définition de notre territoire, des aspects techniques concernant les vergers… » situe Henri-Pierre Rouault, animateur de l’association.

Prochaine étape, indispensable : la création d’un organisme de défense et de gestion (ODG), qui présentera la demande d’AOP. « Un ODG est aussi un garant, un outil de défense » précise Pierre Durosset, nouveau membre de l’association.

Cet ODG devrait regrouper une quinzaine de personnes : des producteurs de pomme, des transformateurs, l’association elle-même. À charge pour lui d’établir un cahier des charges complet.

Dix « critères fondamentaux »

Trois personnes seront plus particulièrement attentives à la naissance et au travail de cet organisme. Arthur Coquelin, étudiant en BTS développement et animation des territoires ruraux au lycée JBLT, va suivre un stage de deux ans avec l’association.

Brigitte Finet est la responsable de la commission qualité. Son rôle ? « Maintenir et protéger le pommé autour de bases communes de fabrication, à identifier ».

Arthur Coquelin, étudiant en BTS chargé de mission, Brigitte Finet, responsable de la commission qualité, et Pierre Durosset, membre de cette commission, vont œuvrer à la constitution de l’ODG. (©Chronique républicaine)

Par Hervé Pittoni, La Chronique Républicaine.

29 mai 2021